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Faire du neuf avec du vieux, une pratique qui séduit

Si dans le retail le marché de la seconde main croit fortement*, c’est avant tout grâce aux préoccupations écologiques des consommateurs**. La personnalisation des objets publicitaires rend bien entendu compliqué la seconde main dans notre secteur. Mais pour répondre à la demande croissante des utilisateurs en faveur de la préservation des ressources, nous pouvons proposer d’autres solutions tout aussi favorables et peut-être même davantage innovantes et créatrices d’emplois !

Quelques définitions

Ce qui s’énonce clairement se vend plus aisément ! Arrêtons-nous quelques secondes sur la définition de ces termes trop souvent mal utilisés.

Les matières recyclées « pré-consommation » proviennent des chutes de production industrielle. Les stylos Pilot labellisés BeGreen contiennent par exemple plus de 77% de plastique recyclé post-industriell, à l’exception des B2P qui sont eux fabriqués à partir de bouteilles d’eau et donc de plastique post-consommation.

Les matières recyclées « post-consommation » proviennent quant à elles de sources de déchets de consommation, c’est-à-dire qui ont été utilisées puis mises dans des poubelles de tri : papier, journaux, cartons, plastiques… Cette consommation peut être domestique ou industrielle. Le Seaqual, fibre textile fabriquée à partir de déchets récupérés dans les océans, est un exemple de matière recyclé post consommation.

Les matières upcyclées sont, elles, des matières qui ne subissent pas de transformation. Elles sont simplement réutilisées dans un autre usage. Ainsi la toile de jute des sacs de café peut devenir un totebag et une chambre à air peut devenir un portefeuille.

Produits recyclés, attention au greenwashing

Dans un contexte de surconsommation et d’accroissement drastique de déchets, le recyclage peut se présenter comme une solution miracle. Beaucoup d’entre nous brandissent à tort l’argument du recyclé, ou même parfois le simple argument du recyclable, comme preuve de l’aspect écologique de leur produit. Or la plupart des matières ne sont pas recyclables à l’infini. Consommer des produits en matières recyclées ne doit donc pas nous empêcher de nous poser les bonnes questions, et notamment celle de l’utilité et de la durabilité du produit qu’on met sur le marché.

Devant la mode du tout recyclé, incitons donc nos clients respectifs à se poser les bonnes questions : 

  • Le produit est-il réellement en matière recyclée ? Cette question peut sembler évidente. Et pourtant la matière recyclée, le plastique notamment, majoritairement recyclé en Asie, est parfois difficile à tracer. Pour lever le voile de l’opacité et garantir que la matière est faite de produits recyclés on peut se fier à la technologie AwareTM qui apporte des garanties notamment sur la provenance des matières et sur la réduction de l’eau dans le processus de transformation de la matière. C’est ce qu’utilise Xindao dans sa gamme Impact.

 

  • Mieux vaut-il un produit recyclé made in Asia ou un produit neuf local ? La réponse n’est pas évidente, mais elle mérite d’être posée pour chaque typologie de produit.

 

  • Mon produit est-il durable ? Un produit jetable en matières recyclées est évidemment moins écologique qu’un produit durable en matière neuve. De plus, certaines matières recyclées ne sont malheureusement pas encore très solides. C’est le cas par exemple de l’élasthanne recyclé, pas pertinent à utiliser dans un vêtement qui se veut intemporel et durable. Il est donc important de se renseigner et de jouer nos rôles d’experts pour ne pas décevoir les annonceurs et les faire rejeter en bloc tous produits recyclés sous prétexte de mauvaise qualité. A l’inverse, malgré ce qu’on entend parfois chez nos clients, un papier recyclé est de qualité équivalente à un papier issu de fibres vierges et nécessite 6 fois moins d’eau et 2 fois moins d’énergie qu’un papier mis en décharge.

 

Notre mission en tant que distributeur-conseil est de nous poser les bonnes questions pour ne pas participer au greenwashing ambiant. Le recyclage est primordial pour préserver des ressources mais pas dans n’importe quelle condition.

Pour emmener notre secteur vers un impact carbone neutre et ne pas créer une bulle spéculative autour du recyclage, nous devons tous collectivement casser certains préjugés, en sachant décrypter le vrai du faux des arguments écologiques des matières recyclées.

Produits upcyclés, une alternative écologique encore peu développée

L’upcycling, ou le sur-cyclage, est moins développé que le recyclage mais il présente une alternative réellement intéressante pour notre planète. Dans cette technique, rien ne se perd, rien ne se créé, tout se revalorise ! Cela fait déjà plus de 15 ans que cette pratique se développe. Souvenez-vous des sacs postaux transformés en protège-cahiers et sacs de voyages. Mais cette technique peine à croître. Pourquoi ?

D’une part car malgré nos montagnes de déchets, il est difficile pour les fabricants de les récupérer. La filière de récupération n’est pas assez développée. En conséquence de ce manque d’identification des matières, le prix d’un objet publicitaire fabriqué à partir de matières upcyclées n’est pas si bon marché. Réutiliser de la matière coûte plus cher que d’acheter de la matière neuve. Enfin, pour un produit sur-mesure qui permet à une entreprise de bénéficier d’objets publicitaires fabriquées à partir de ses propres matières, il faut savoir anticiper.

La bonne nouvelle c’est que cette pratique étant peu développée encore à date, les annonceurs en sont friands ! A condition de prendre le temps de les accompagner. Cela leur permet de démontrer leur engagement et de jouir de produits uniques.

La Région Bretagne met les voiles vers l’upcycling

A l’honneur du Tour de France cette année, la Région Bretagne accueillait le départ des cyclistes. Elle a souhaité incarner son respect de l’environnement dans les objets publicitaires distribués à cette occasion. Nous avons alors travaillé ensemble à la réalisation de trousses fabriquées à partir d’une matière iconique : les voiles usagées des bateaux du championnat de France Elite.

Et vous, serez-vous le prochain maillot jaune de la récup’ ?

*Le marché de la seconde main est estimé entre 25 et 35 milliards d’euros et devrait croître de 15% à 20% les 5 prochaines années - Etude BCG x Vestiaire Collectif 2020

**70% des participants ont indiqué préférer la seconde main en raison de son caractère durable

Cécile Fougerouse

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